Rétrospective: Fantastique ! Kuniyoshi, le démon de l’estampe @ Petit Palais

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Pourquoi? Pourquoi, nous, pauvres êtres humains, attendons toujours le moment fatidique pour faire ce vaut la peine d’être fait? Pourquoi attendre, procrastiner, reporter, oublier pour, en définitive, se presser, s’agglutiner, s’entasser, s’enrager? Nous avions pourtant le temps, ou tout du moins nous pouvions l’aménager, le dégager, et tout simplement l’envisager! Mais non. Nous le laissons passer, rendant le compte à rebours stressant, oppressant, angoissant, horripilant. Mes amis, ceci est un appel, organisons-nous pour qu’au final, on s’y prenne un peu plus tôt, pour que le règne de la procrastination soit révolue, pour qu’organisation, ordre et lucidité soient les maîtres mots: qu’enfin et sûrement, les choses se déroulent autrement et que pour le dernier week-end de chaque exposition l’objectif ultime soit le désengorgement!

Dominicus novissomo die | Crédit photo: Morad Ounnoughi

Dominicus novissomo die | Crédit photo: Morad Ounnoughi

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Le fantastique…voilà un thème qui a fait chaviré bien des cœurs, exhalé bien des esprits, enflammant littéralement l’imagination humaine et immergeant immuablement générations et nations entières dans de folles aventures. Seulement voilà, quid de son origine, de son influence, de sa source, de sa naissance? D’aucun dirait qu’il est naît en même temps que l’oralité elle-même et qu’il fut même exacerbé par l’arrivée du picturale au sein de la culture ancestrale de nos aïeux. « Et si je dessinais le mammouth que je viens de terrasser plus grand que la moyenne? », « Et si j’imaginais simplement l’aspect de cette bête que j’ai cru voir à travers les broussailles, sans l’avoir vu de mes propres yeux, à la pleine lumière? ». Car enfin, « toutes les bonnes histoires méritent d’être enjolivées » dit un jour Gandalf le Gris et, dans son soucis constant quant à sa quête de grandeur, l’homme a vu le fantastique s’imposer à lui comme une manière à la fois subtile et incroyable de nourrir son histoire, lui donnant plus de couleur, plus d’inattendu, plus de folie, en somme…

Pourtant, le fantastique n’est pas pure œuvre de folie, seuls les obscurantistes les plus sombres le qualifieraient ainsi, il n’est pas non plus mensonge car il s’assume pleinement comme hors du réel, bien que puisant en son sein. In facto, l’expérience nous a montré à de multiples reprises que des esprits des plus grands génies artistiques et littéraires sont naît les mondes les plus fantastiques.

Kuniyoshi, artiste japonais honorable et essentiel de l’époque d’Edo fut l’un d’entre eux, et bien que son éminent travail subsista pendant quelques siècles dans l’ombre de certains de ses contemporains (Hokusai, Hiroshige…) il s’impose aujourd’hui à nouveau comme une véritable référence en la matière. Son œuvre bluffe, tout autant qu’elle émeut, tant par sa maîtrise époustouflante des techniques japonaises traditionnelles combinées à des influences artistiques indubitablement occidentales que par sa délicatesse et sa finesse sans faille. Tout ceci faisant de chacune de ses œuvres une ode admirable à la fois à la nature, l’humain, le palpable mais également aux légendes, à l’imaginaire, à l’impensable. Il confondit l’un et l’autre: le réel et l’irréel ne faisant alors plus qu’un. Muni d’un talent sans pareil, le maître japonais influença profondément et durablement nombreuses générations à venir, dont les retombées se font encore et toujours bien ressentir

Cette exposition, à laquelle j’eus la chance d’assister in extremis, vous permettait d’admirer plus de 200 esquisses et estampes ukiyo-e (ou « images du monde flottant ») tracées de la main d’Utawara Kuniyoshi lui-même. En outre, elle vous présentait le modeste rôle de la France dans l’importation, la propagation et la diffusion des œuvres de ce dernier depuis Monet ou Rodin jusqu’à nos jours, s’appuyant sur le phénomène du Japonisme, dont la France fut une adepte particulière depuis son émergence.KUNIYOSHI (2 sur 3)En pénétrant dans l’exposition, une gigantesque fresque chronologique de la vie de Kuniyoshi vous attend. Tout y est: depuis ses origines et sa naissance (1797) à sa postérité et ses expositions les plus récentes. On y découvre que l’artiste a en effet traversé de nombreux ères appartenant à la période d’Edo (1603-1868) allant de l’Ère Kansai  à l’Ère Man’en, marquant son temps et les esprits. C’est en vérité cette pluralité des ères et des courants de pensée qui marqueront profondément son œuvre, lui donnant à dépeindre quantité de sujets et d’atmosphères infiniment différentes et distinctes. Car il s’agit là à la fois d’un artiste en phase avec son temps et son époque mais aussi d’un grand visionnaire et innovateur, capable de reproduire de nombreux genres et d’entre-mêler de nombreux univers pour le plaisir des yeux et la transcendance de l’esprit…

L’exposition se découpe donc au travers de cinq grandes thématiques de son œuvre, se suivant relativement au sein de la chronologie de l’artiste: Légendes, Guerriers & Dragons ; Les grands acteurs du Kabuki ; Les plaisirs d’Edo ; Paysages au bord de l’eau ; Jeux & caricatures.

Vous l’aurez compris, chacune de ces thématiques s’apparente aux différentes ères traversées par l’artiste et est donc le reflet d’une époque globale avec ses légendes, ses personnalités, ses croyances, ses désirs, ses vertus, sa politique, ect. Elles ont un double intérêt, tant par leur forme que par leur fond: non seulement elles nous permettent de mieux comprendre l’artiste et ses influences mais de surcroît elle nous dépeint un portrait aussi complet que remarquable du Japon de cette époque, nous donnant la possibilité de mieux saisir l’essence même de ce merveilleux pays ; entre désir et contrôle, fantaisie et paysage, homme & animal.

Je ne pourrais vous dépeindre avec assez de fidélité et de subtilité le fond de ma pensée et de mon émoi quant à cette merveilleuse exposition dont je fus témoin. Aussi vous proposerais-je seulement une rétrospective sur cinq œuvres de mon choix, chacune étant issue d’une des cinq thématiques citées plus haut. Celles-ci m’auront particulièrement parlées mais également beaucoup touchées, tantôt par leur virtuosité technique, tantôt par leur beauté naturelle, lyrique ou symbolique. En vérité, chez Kuniyoshi, rien n’est à oublier et tout est à contempler, alors sachez bien que le choix fut laborieux après que j’eus découvert cette double centaine d’œuvres, toutes diablement inspirantes…

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Légendes, Guerriers et Dragons

Les quatre grands serviteurs de Nitta Yoshisada lors de la bataille au monastère Miidera,

Les quatre grands serviteurs de Nitta Yoshisada lors de la bataille au monastère Miidera, vers 1820-1823 ; tryptique d’ōban (39 × 79,5cm) – REF.CAT.: 5 | Crédits photo: Jean-Pierre Dalbéra

Pour cette première catégorie, ô combien prompte à vous désarçonner et à vous émerveiller, j’ai choisis ce merveilleux tour de force visuel, véritable témoignage de l’avance de Kuniyoshi sur son temps. En effet, que dire de ce tryptique guerrier au travers duquel transcende l’héritage samouraï, le génie des couleurs chaudes, le soucis du détail et la magie du mouvement? C’est sur le dernier point que je m’attarderais si vous le voulez bien. Au XIXe siècle, comme dans presque tous les autres, toute la question est de trouver la meilleure manière de rendre son œuvre vivante, pour ainsi dire. Aussi, le défi de la mise en mouvement s’impose comme le meilleur moyen de capter l’œil et de bluffer le spectateur. Dans cette scène de bataille on peut observer de nombreuses choses en mouvement: ces quatre soldats semblent mettre le lieu sens dessus-dessous, donnant à Kuniyoshi l’occasion de déployer toute sa technique sur de nombreux détails. On apprécie ainsi le réalisme des débris, la parcimonie de-ci de-là octroyée aux tuniques et à l’aspect du temple ainsi que le soin apporté à chaque bout de bois s’écroulant. Mais nous pouvons également y déceler une certaine uniformité: les quatre devenant alors un seul et même guerrier. L’effet est ici saisissant, en parcourant l’œuvre des yeux d’un bout à l’autre, un seul et même mouvement se dessine entre chaque sujet, offrant une forte sensation de mouvement uniforme à la scène globale. Notre rétine comble les images manquantes et il semble à ce moment que nous nous trouvons face à un véritable sujet animé. Pour ce qui est de la présence du fantastique, est-il véritablement nécessaire d’en souligner les éléments dépositaires, tant ils sont nombreux? Et voilà les racines des mangas et autres animés; la boucle est bouclée.

Les grands acteurs du Kabuki

Album et fleur de calebasse. Fait en collaboration avec Shibata Zeshin, 1849, format znshi-ban, surimono (43 x 56 cm)

Album et fleur de calebasse. Fait en collaboration avec Shibata Zeshin, 1849, format zenshi-ban, surimono (43 × 56cm) – REF.CAT.: 94 | Crédits photo: A bride abattue

Dans cette deuxième partie de l’exposition, la plus petite et menue, il est question de portraits d’acteurs du Kabuki, un théâtre extrêmement populaire à l’époque d’Edo. Kuniyoshi et de nombreux autres artistes (réputés ou non) se faisaient passer commande des estampes afin de promouvoir les représentations, donnant lieu à une certaine forme d’affichage très artistique et en vogue à l’époque. A contrario, cette estampe, Album et fleur de calebasse, comme beaucoup d’autres, est dite surimono: il s’agit donc d’un cadeau d’adieu offert par les admirateurs d’un acteur lorsqu’il quittait la capitale afin de s’établir ailleurs. Celui-ci était destiné à un certain Ichikawa Danjūrō qui fut banni d’Edo à la suite des lois samptuaires. Elle possède une double particularité: tout d’abord, elle n’est pas seule œuvre de Kuniyoshi, comme précisé ci-dessus, l’artiste Shibata Zeshin a complété l’esquisse en dessinant une calebasse en fleur, un des symboles de l’acteur. La deuxième particularité, c’est qu’il s’agit là d’une sorte de mise en abîme proposée par l’artiste: il a réalisé une esquisse d’esquisse, remplissant son propre cadre d’un autre cadre, présenté sous forme d’album photo où trône deux acteurs dans leur rôle respectif (dont le fameux Danjūrō, bien sûr), accompagné d’un nécessaire à peinture. La présence du fantastique se fait ici ressentir par les personnages campés par les deux individus: une sorte de guerrier à gauche et certains attributs rappelant le fabuleux tengu présentés par le personnage de droite, le tout formant un résultat indiscutablement ingénieux. On note également une tentative de perspective certes imparfaite mais plutôt inhabituelle dans l’art des estampes et encore une fois assez avant-gardiste

Les plaisirs d’Edo

Premières fleurs de prunier

Premières fleurs de prunier, vers 1848-1849, nishiki-e, triptyque d’ōban (39 × 79,5cm) – REF.CAT.: 128 | Crédits photo: Artvue

Véritable témoignage de foi, aussi précieux qu’historique, aussi subtile qu’idyllique, cette troisième partie d’exposition est sans aucun doute la plus essentielle. Eu égard à la profusion d’œuvres appartenant à cette catégorie, mon choix fut, de ce fait, d’autant plus délicat. En définitive, je pris pour partie de mettre en lumière ce magnifique tryptique d’oban et ce, pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’il reste pour moi l’une des œuvres les plus japonaises de Kuniyoshi. Cette constatation semble assez équivoque, pour ne pas dire très sotte mais en y regardant bien, l’artiste, de par sa profonde volonté de présenter le fantastique, l’incroyable et le légendaire, tout cela au travers de méthodes largement empruntées au pictural occidental, a en fait tendance à s’éloigner de la classique estampe japonaise. Il en résulte que certaines de ses œuvres, bien que subtilement rattachées à son pays d’origine, s’éloignent parfois considérablement des sentiers battus de la terre du soleil-levant. Cette œuvre est donc comme un retour aux sources: puisqu’il est ici permis de traiter de l’âge d’or d’Edo et par là-même, de ses plus belles émanations, Kuniyoshi semble y donner toute sa virtuosité, rendant honneur à la beauté de cette période éminente. La deuxième raison de mon choix, c’est que l’on retrouve ici toute la délicatesse de cette époque: étoffes précieuses, drapées somptueuses, courtisanes radieuses et coiffures merveilleuses occupant le premier plan de manière magistrale. Chacune des femmes possède une identité propre, que cela se fasse sentir au travers des expressions de visage (dessinées avec beaucoup de réalisme), du détail de chaque coiffure ou encore du soucis de varier motifs et couleurs dans l’habillement. Ce qui frappe enfin, c’est le soin apporté à l’arrière plan, lui qui contient une des merveilles de la nature les plus estimées des japonais: les arbres en fleurs, ici un magnifique prunier ou ume (梅) comme ils le dénomment. Un ciel gris se situant entre hiver et printemps drapant le fond, de grandes branches obscures s’étendant sur toute la longueur; le prunier ainsi dépeint semble à la fois mystique et insondable, telle une touche fantastique insoupçonnée…Un régal pour les yeux.

Paysages au bord de l’eau

Capitale de l’Est, la rivière Miyato, vers 1831-1832, nishiki-e, format ōban (26,5 × 39cm) – REF.CAT. 181 | Crédits photo: Neptunien

Pénultième thématique de cet ensemble, les Paysages au bord de l’eau de Kuniyoshi ont la faculté incroyable de faire de scènes quotidiennes et contemplatives de véritables jaillissements fantastiques. Certes, l’artiste dépeint ici sa propre époque, aujourd’hui révolue depuis longtemps et que même un voyage nippon ne vous ferait pas revivre, mais ce n’est pas la seule et unique raison de notre émerveillement, celui-là même qui nous donnerait presque envie d’être nés des siècles plus tôt. En vérité, le génie de l’artiste va au-delà de la simple nostalgie, ces paysages fluviaux étant bien plus que des cartes postales d’époque. Ils allient tout à la fois: la philosophie japonaise la plus ancienne et première qu’on appellera culte de la nature, le sublime miracle des couleurs et l’ingéniosité des techniques picturales. Cette œuvre est, du reste, très représentative de ces trois dimensions qui transcendent ce quatrième regroupement. Entre le prima de l’eau, la représentation d’une coutume de pêche ancestrale, la présence marquée du végétal, la montagne flottante et les nuages tout droit issus d’un rêve, on ne sait plus où donner de la tête tant les choses se marient et se détachent à la fois. Il est d’ailleurs à noter que Kuniyoshi s’est inspiré du travail remarquable du hollandais Johan Nieuhof dont l’influence se ressent sur le mouvement des nuages et les techniques graphiques européennes employées.

Jeux et caricatures

Asahina se divertit sur l’île des nains, vers 1874, nishiki-e, triptyque d’ōban (39 × 79,5cm) – REF.CAT.: 186 | Crédits photo: Voir-ou-revoir

Les réformes de Tempō, élaborées entre 1841 et 1843, interdirent notamment la réalisation et diffusion d’estampes jugées indécentes ou indignes par le shogunat. Les principaux sujets dépeints au sein des estampes, tels que les courtisanes, les acteurs ou les personnages de scènes érotiques furent ainsi évincés de force du paysage artistique de l’époque, sous la pression de l’autorité politique. Cette dernière et ultime partie présente un des plus grands talents du maître japonais: la caricature. Car, bien loin de se sentir ici lésé dans sa liberté de créativité artistique, Kuniyoshi sublima sa maîtrise pour la représentation de ces protagonistes interdits en les remplaçant judicieusement par des figures tantôt montreuses, tantôt animales, tantôt morcelées. Sa première méthode de caricature fut la transformation de personnages célèbres (acteurs, hommes politiques) en monstres innommables, aux traits grossiers et effrayants. Le but était double: il s’agissait tantôt de se moquer secrètement des responsables des réformes et autres dignitaires représentant le pouvoir répressif, tantôt de pouvoir représenter en fin de compte des acteurs encore plus ou moins estimés à cette époque.

Lune vague, chats en chaleur (1846) - Utagawa Kuniyoshi

Lune vague, chats en chaleur, 1846, nishiki-e, éventail uchiwa (22 × 29cm) – REF.CAT.: 207 | Crédits Photo: Culturez-vous

La deuxième technique consista en une anthropomorphisation d’animaux divers et variés, très présents dans la culture japonaise. Il en résulta des scènes d’époque tout aussi prenantes que celles réalisées aux ères précédentes (notamment au sein des Plaisirs d’Edo) à la différence prêt que ce ne furent plus hommes et femmes qui officièrent en lieu et place des courtisanes, clients, intellectuels, bourgeois ou servantes mais bien ici des chats, des oiseaux, des crapauds, des poissons ou encore des renards. Kuniyoshi leur firent adopter formes, attitudes, us et coutumes profondément humaines et spécifiquement japonaises afin de pouvoir continuer à représenter ces scènes quotidiennes qu’il aimait à observer et immortaliser. On y voit tant de prémisses et d’esquisses de la pop-culture japonaise actuelle; l’œuvre de l’artiste s’avérant être un véritable puits d’inspiration au sein films du Studio Ghibli, pour ne citer qu’eux… Il en résultat de nombreux longs-métrages hauts en couleurs (Si tu tends l’oreille, Le Royaume des chatsPompoko ect.).

ll fait peur à voir, mais c'est quelqu'un de vraiment bien, vers 1847, nishiki-e, format ōban (39×26,5cm) - REF.CAT.: 226

ll fait peur à voir, mais c’est quelqu’un de vraiment bien, vers 1847, nishiki-e, format ōban (39×26,5cm) – REF.CAT.: 226 | Crédits photo: Neptunien

La dernière, et non la moindre, fut celle des « puzzle humains » et des assemblages à ombre chinoise. Le principe était simple et la réalisation infiniment complexe: il s’agissait de reproduire le visage d’hommes et de femmes (bien souvent connus et réputés) à l’aide de corps d’innombrables individus entassés comme s’il s’agissait d’un château de carte ou encore en joignant humains et animaux en diverses formes qui, à l’aide d’un effet d’ombre chinoise, rappelaient de nombreux visages. Il fallait, pour ce faire, avoir un grand esprit créatif et une certaine connaissance de l’anatomie et de sa figuration. Kuniyoshi fut définitivement un des plus grands dans ce domaine…Et dans bien d’autres!

Un voyage incroyablement fantastique, fait de légendes, de beautés et de merveilles. Monstres, guerriers, animaux, hommes et femmes s’y côtoient sans aucune fausse note, pour le délice des yeux et l’éveil du cœur. J’espère que nous pourrons revoir Kuniyoshi et bien d’autres maîtres japonais très prochainement, en notre belle France. Car nos deux nations, sont indubitablement et profondément liées.

Note globale: 5/5.

Ben’

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